Comment accélérer le backfilling des data transfers Cloud Shell ?

Le backfilling des data transfers dans BigQuery est lent avec les méthodes classiques, souvent manuel et contraignant. Utiliser le Cloud Shell permet d’automatiser et d’accélérer significativement ce processus, gagnant des heures, voire des jours, sur la récupération des données historiques.

3 principaux points à retenir.

  • Automatiser le backfilling réduit drastiquement les temps d’attente chronophages.
  • Cloud Shell offre une interface CLI puissante pour lancer plusieurs jobs simultanés.
  • Chaque connecteur a ses limites natives, contournables avec un script adapté.

Quels sont les freins des méthodes classiques de backfilling dans BigQuery ?

Si la vitesse est essentielle dans notre monde numérique, il y a des situations qui nous ralentissent, et croyez-moi, celui des data transfers dans BigQuery en fait partie. Prenons le cas de Google Ads, qui impose un délai minimum de 35 minutes entre chaque job de transfert. Une éternité quand on souhaite charger des mois de données, n’est-ce pas ? Imaginez un instant : vous avez plusieurs jours de données à ingérer, et chaque minute qui passe sans action est une minute de productivité perdue. Cela s’additionne, et rapidement, vous vous retrouvez à jongler avec des heures de travail perdues au lieu de vous concentrer sur des tâches analytiques à valeur ajoutée.

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De l’autre côté du ring, nous avons Facebook Ads. La contrainte est encore plus sévère. Le connecteur n’autorise qu’un job de backfill par jour. Vous avez bien lu, un seul. Si vous devez traiter plusieurs jours, cela s’apparente presque à une course d’escargots. Vous êtes forcé de déclencher manuellement un job toutes les 5 minutes – il vous faut près de 5 heures pour ingérer deux mois de données. Assez pour devenir fou, n’est-ce pas ? Cela va à l’encontre même de l’objectif d’une automatisation des données.

Ces méthodes classiques ne se contentent pas de ralentir le processus ; elles créent aussi une frustration palpable. La nécessité d’une intervention humaine systématique nous oblige à nous armer de patience et de discipline, des ressources précieuses que de nombreux analystes n’ont souvent pas. Paradoxalement, ces lacunes techniques nuisent à la productivité dans un environnement où le temps c’est de l’argent, à l’image de l’adage célèbre de Benjamin Franklin : “Le temps perdu ne se rattrape jamais.”

  • Google Ads : 35 minutes d’attente entre chaque job.
  • Facebook Ads : Un seul job de backfill par jour.

Il devient alors urgent de repenser ces processus si l’on veut rester compétitif dans le monde des données. Le temps d’attente pour les transferts de données ne devrait pas être un obstacle, mais une opportunité de réflexion et d’amélioration.

Comment Cloud Shell permet-il d’accélérer le backfilling des data transfers ?

Cloud Shell, c’est un peu le couteau suisse des data analysts dans l’environnement Google Cloud. Pourquoi ? Parce qu’il permet d’exécuter des commandes directement depuis un terminal, ce qui nous donne la possibilité de lancer bon nombre de jobs Data Transfer en parallèle. Finies les attentes interminables entre les jobs dans l’interface classique où on vous impose des délais de 35 minutes. Avec Cloud Shell, on prend les choses en main et on optimise notre temps !

Imaginons que vous devez effectuer un backfill pour vos Facebook Ads. La procédure classique nécessiterait de déclencher manuellement un job toutes les 5 minutes, ce qui équivaut à un supplice. Avec Cloud Shell, ce n’est plus qu’un lointain souvenir. On va créer un script simple – disons en bash – qui va orchestrer tout ça sans que vous ayez à lever le petit doigt. Voici comment on fait :

#!/bin/bash
# Script pour backfiller les données Facebook Ads
PROJECT_ID="votre-id-projet"
DATASET_ID="votre-id-dataset"
START_DATE="2023-01-01"
END_DATE="2023-01-05" # Exemple pour 5 jours

current_date=$START_DATE
while [ "$current_date" != "$END_DATE" ]; do
    # Lancer le job de transferts pour la date actuelle
    gcloud bigquery transfers run \
        --project=$PROJECT_ID \
        --transfer-config-name="Facebook Ads" \
        --start-time="$current_date" \
        --end-time="$current_date"
    
    # Passer à la date suivante
    current_date=$(date -I -d "$current_date + 1 day")
done

Ce script va successivement lancer un job de transfert pour chaque jour entre votre date de début et votre date de fin. Vous pouvez l’adapter à vos besoins : modifier les dates, le nom du projet ou encore le nom du transfert en question. Et le meilleur dans tout ça ? Une fois que vous le lancez, vous pouvez vous détendre, siroter un café, ou vous consacrer à des tâches plus intéressantes.

Pour lancer ce script, il suffit de le sauvegarder sous un fichier, par exemple backfill_facebook_ads.sh, de lui donner les droits d’exécution avec chmod +x backfill_facebook_ads.sh, et de l’exécuter avec ./backfill_facebook_ads.sh. Voilà ! Vous êtes prêts à transformer ces montagnes de données en insights précieux sans vous arracher les cheveux. Qui aurait cru que la commande CLI pouvait rendre le data transfer si sexy ?

Pour approfondir le sujet, n’hésitez pas à consulter ce document intéressant sur la stabilité financière, où vous trouverez des connexions entre l’optimisation des données et l’impact économique global. Mais retour à nos transferts, il est temps de tirer parti de cette puissance, alors lancez-vous !

Quelles bonnes pratiques adopter pour sécuriser et optimiser ces backfills automatisés ?

Automatiser les backfills via Cloud Shell est une merveilleuse avancée, mais je suis sûr que vous avez déjà entendu le dicton « Avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité ». C’est d’autant plus vrai ici. Si vous ne gérez pas correctement vos scripts, vous pourriez vous retrouver à la merci de failles de sécurité, d’erreurs de configuration ou de limitations de service. Faisons le tour des bonnes pratiques à adoptez pour sécuriser et optimiser ces backfills.

  • Sécurisez vos credentials : Vos identifiants d’accès à Google Cloud Platform (GCP) sont votre clé d’entrée. Utilisez les Identity and Access Management (IAM) pour restreindre les accès à ceux qui en ont vraiment besoin. Évitez d’intégrer directement vos clés API dans le code. Utilisez des variables d’environnement ou des services de gestion des secrets.
  • Connaissez vos quotas et limites API : Chaque API a des quotas et des limites. Si vous dépassez ces seuils, vos requêtes échoueront. Consultez régulièrement la documentation officielle de Google pour vous tenir à jour et ajustez vos charges de travail en conséquence.
  • Gérez les erreurs avec soin : La vie est pleine d’imprévus. Votre script doit être capable d’identifier et de gérer les erreurs. Envisagez d’implémenter des mécanismes de reprise, comme les tentatives automatiques de redémarrage après une erreur, pour ne pas perdre de temps lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu.
  • Surveillez vos logs : Ne laissez pas vos scripts tourner dans l’ombre. Le monitoring des logs vous donnera une vision claire de ce qui fonctionne ou pas. Il faut instaurer une culture de la transparence. Utilisez Google Cloud Logging pour suivre les activités et détecter les anomalies.
  • Évitez les pics d’activité : N’hésitez pas à optimisez l’ordonnancement de vos backfills. Lancer 60 jobs à la minute n’est pas une bonne idée si cela entraîne des surcharges sur BigQuery. Pensez à échelonner vos requêtes pour distribuer la charge.
  • Intégrez monitoring et alertes : Ne laissez pas un problème vous surprendre. En intégrant ces scripts dans une orchestration plus large, vous pouvez configurer des alertes pour être prévenu en cas de problèmes. Cela vous permettra de réagir rapidement et d’éviter des pertes de données.

Voici un tableau récapitulatif des bonnes pratiques :

Pratiques Conseils
Sécurisation des credentials Utiliser IAM et des gestionnaires de secrets
Connaissance des quotas Vérifier régulièrement la documentation API
Gestion des erreurs Implémenter des mécanismes de reprise
Monitoring des logs Utiliser Google Cloud Logging
Optimisation de l’ordonnancement Échelonner les requêtes pour éviter des pics
Intégration de monitoring et alertes Configurer des alertes pour les problèmes

En respectant ces bonnes pratiques, vous maximiserez l’efficacité de vos backfills tout en minimisant les risques. Pour les amateurs de data, c’est juste du bon sens. Pensez-y la prochaine fois que vous exécuterez vos scripts Cloud Shell !

Prêt à booster vos backfills BigQuery grâce à Cloud Shell ?

Gagner du temps sur le backfilling des data transfers n’est pas un luxe mais une nécessité business. Le recours au Cloud Shell pour automatiser les lancements de jobs est un excellent hack qui déjoue les contraintes des connecteurs standards. Cela permet de libérer des heures précieuses et de réduire la charge manuelle, tout en sécurisant l’ingestion des données historiques. En appliquant ces méthodes, vous améliorez non seulement votre productivité mais aussi la fiabilité de vos données dans votre data warehouse. Passer à l’automatisation via Cloud Shell, c’est investir dans la robustesse et la vitesse de votre infrastructure analytique.

FAQ

Qu’est-ce que le backfilling de data transfers ?

Le backfilling consiste à charger des données historiques dans un data warehouse après la mise en place d’une connexion de transfert, afin de disposer d’un historique complet. C’est une étape clé pour l’analyse complète des données sur une période longue.

Pourquoi les backfills classiques avec Google Ads ou Facebook Ads prennent-ils autant de temps ?

Google Ads impose un délai minimum de 35 minutes entre chaque job de transfert, et Facebook Ads limite la file d’attente à un job par jour. Ces contraintes allongent mécaniquement la durée totale du backfill.

Comment le Cloud Shell accélère-t-il le backfilling ?

Le Cloud Shell permet de lancer plusieurs jobs de transfert en parallèle via la ligne de commande, contournant ainsi les délais imposés par l’interface utilisateur et automatisant le processus.

Quels sont les risques liés à l’automatisation via Cloud Shell ?

Les principaux risques concernent la gestion des identifiants, la saturation des quotas API, et le suivi des erreurs. Il est donc crucial d’intégrer contrôle et monitoring des scripts.

Faut-il des compétences particulières pour utiliser Cloud Shell dans ce contexte ?

Une connaissance de base de la ligne de commande, des scripts shell, et de l’interface Google Cloud est recommandée pour tirer pleinement parti de cette méthode.

 

 

A propos de l’auteur

Franck Scandolera est analyste et engineer data indépendant avec plus de 10 ans d’expérience dans les environnements cloud et l’automatisation des pipelines de données. Responsable de l’agence webAnalyste et formateur reconnu, il accompagne agences et entreprises dans la maîtrise des outils Google Cloud, BigQuery et la mise en place d’automatismes pour optimiser leurs processus data. Expert en data ingestion, il maîtrise les subtilités techniques et business liées à la collecte rapide et fiable des données, tout en respectant les contraintes opérationnelles.

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