Quelle différence entre AI Agents, LLMs et RAG en IA générative ?

Les AI Agents, les LLMs et le RAG répondent à des usages distincts en IA générative : les LLMs produisent du texte, le RAG connecte ces modèles à des données spécifiques, et les AI Agents orchestrent ces capacités pour automatiser des tâches complexes. Comprendre leurs différences c’est maîtriser la chaîne IA actuelle.

3 principaux points à retenir.

  • LLMs : modèles de langage avancés générant du texte à partir de prompts.
  • RAG : technique combinant LLMs avec bases de données externes pour des réponses précises.
  • AI Agents : systèmes autonomes orchestrant LLMs et RAG pour exécuter des workflows complexes.

Qu’est-ce qu’un LLM et comment fonctionne-t-il

Un Large Language Model (LLM) est un modèle d’intelligence artificielle capable de générer du texte de manière agréablement cohérente et contextuelle. En gros, c’est comme si vous aviez une machine en mesure de lire des millions de livres et d’articles, puis de vous concocter un texte comme si c’était le sien. Mais comment tout cela fonctionne-t-il sous le capot ?

Au cœur d’un LLM, on trouve une architecture de réseau de neurones profondément entraînée, souvent sous des modèles connus sous le nom de Transformers. Ces réseaux sont conçus pour comprendre les relations entre les mots dans un texte et peuvent prédire le mot suivant dans une phrase en tenant compte du contexte. C’est ce qui les rend si puissants, mais aussi cela souligne leurs limites. Par exemple, ces modèles peuvent être faibles en ce qui concerne des informations actualisées, car ils ne peuvent pas « se connecter » à Internet ou accéder à des données spécifiques à un domaine sans être nourris d’abord des bonnes informations.

Entre nous, on le sait bien, faire appel à un consultant en automatisation intelligente et en agent IA, c’est souvent le raccourci le plus malin. On en parle ?

Des exemples emblématiques comme GPT-3 et GPT-4 de OpenAI ont démontré des capacités impressionnantes dans des applications variées telles que la rédaction de contenu, les chatbots, et même la codification. Que ce soit pour rédiger des articles de blog ou générer des dialogues interactifs, ces modèles se révèlent extrêmement utiles. Mais attention, même avec toute cette intelligence, ils ne sont pas infaillibles. Ils peuvent parfois produire des résultats inattendus ou erronés, surtout lorsqu’il s’agit de sujets très pointus ou de demandes qui sortent de leur domaine d’entraînement.

  • Forces des LLMs :
    • Génération de texte fluide et cohérent
    • Capacité à comprendre et à appliquer le contexte
    • Polyvalence dans différentes applications
  • Faiblesses des LLMs :
    • Accès limité à des informations actualisées
    • Risques d’inexactitudes et de biais
    • Difficulté sur des sujets très spécialisés

Pour mieux comprendre les potentialités de ces modèles, il est intéressant de mentionner le concept de génération augmentée par récupération (RAG), qui combine LLMs et bases de données pour améliorer la précision et la pertinence des réponses fournies.

En quoi consiste le RAG et pourquoi est-il crucial

Le Retrieval-Augmented Generation, ou RAG, est une méthode innovante qui assure une synergie entre la génération de texte par les Modèles de Langage de Grande Taille (LLMs) et un système de récupération d’information. Essentiellement, le RAG va chercher la crème de la crème des données dans des bases d’informations externes, et ce, souvent par le biais de la vectorisation. Mais pourquoi cela est-il si révolutionnaire ? Tout simplement parce qu’il comble les lacunes des LLMs qui, à eux seuls, manquent parfois de précision et d’actualité. Qui ne souhaiterait pas des réponses factuelles, récentes et précises dans un monde où l’information évolue à la vitesse de l’éclair ?

Le fonctionnement technique de RAG peut se décomposer en plusieurs étapes. D’abord, il y a la recherche de documents pertinents. Imaginez que vous entrez une question complexe dans un moteur de recherche : RAG fait cela, mais en un clin d’œil. Ensuite, il intégrera la base de données sélectionnée dans le prompt afin d’accéder à des réponses contextualisées. Enfin, c’est la phase de génération assistée où le texte est produit par un LLM, mais désormais enrichi par les données retrouvées. Cette approche permet d’atteindre des niveaux de pertinence et de véracité que l’on n’aurait pas cru possibles auparavant.

Par exemple, si vous interrogez un système basé sur RAG à l’aide de LangChain pour obtenir des informations sur « l’évolution des tendances technologiques en 2023 », le processus pourrait ressembler à ceci :


import langchain as lc

query = "Quelles sont les tendances technologiques en 2023 ?"
# Imaginons que 'db' soit notre base de données riche en informations
documents = lc.retrieval.retrieve(query, db)
response = lc.llm.generate(prompt=documents)
print(response)

Les applications pratiques du RAG sont nombreuses et variées. Il est particulièrement utile dans les chatbots métiers, où des réponses contextualisées et instantanées sont cruciales. Pensez également aux FAQs dynamiques : grâce à RAG, elles s’adaptent en temps réel aux demandes des utilisateurs. Cela transforme l’expérience utilisateur, offrant des interactions plus humaines et engageantes.

En somme, le RAG n’est pas juste une simple addition technologique. C’est une avancée majeure qui, en alliant les forces de la récupération d’information et de la génération de texte, redéfinit notre façon d’interagir avec les systèmes d’IA. Pour approfondir ce sujet passionnant, n’hésitez pas à consulter cet article : ici.

Quel rôle jouent les AI Agents face aux LLMs et RAG

Les AI Agents font partie de cette fascinante évolution de l’IA générative. Imaginez des entités autonomes, capables de s’attaquer à des tâches complexes tout en orchestrant de multiples LLMs et modules de RAG. C’est un peu comme être le chef d’orchestre d’une symphonie technologique. Les AI Agents ne se contentent pas de fournir des réponses ; ils planifient, prennent des décisions et interagissent avec les utilisateurs de manière fluide. Par exemple, pensez à un assistant métier qui peut gérer à la fois les requêtes d’un utilisateur et la recherche d’informations dans plusieurs bases de données tout en tirant parti des capacités de plusieurs modèles de langage.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces agents ne sont pas de simples LLMs, qui se limitent généralement à traiter le langage humain. Au contraire, les AI Agents ont une architecture beaucoup plus sophistiquée. Ils sont capables d’intégrer du feedback, d’automatiser des workflows complexes et de gérer différentes sources d’informations simultanément. Par exemple, un bot de support client peut devenir un AI Agent en analysant les interactions passées avec les clients, tout en offrant une expérience personnalisée grâce à l’orchestration de plusieurs LLMs. Might it work with LangChain or similar frameworks? Absolutely!

En fait, les AI Agents représentent la prochaine étape pour l’IA générative. Ils sont conçus pour dépasser les limitations de simples systèmes RAG, qui se contentent d’extraire des réponses à partir de plusieurs sources. Les AI Agents vont plus loin en intégrant et interprétant les données, permettant ainsi une interactivité et une flexibilité accrues. Ils peuvent être utilisés dans divers secteurs, des services financiers aux ressources humaines, pour faciliter l’automatisation des tâches répétitives tout en ajoutant une couche d’intelligence à chaque étape.

Pour ceux qui cherchent à explorer ce que l’avenir nous réserve dans ce domaine, je recommande de consulter cet article ici. Les AI Agents, en orchestrant les LLMs et les systèmes RAG, subliment véritablement la capacité de l’IA à répondre aux besoins de l’utilisateur moderne.

Comment choisir entre LLM, RAG et AI Agents pour un projet

Choisir entre un LLM pur, un système RAG ou un AI Agent, c’est un peu comme choisir son café du matin. Chaque option a ses particularités et s’adapte différemment aux goûts et aux besoins de chacun. Alors, comment se décider ? Voici quelques critères clés à considérer.

  • Complexité de la tâche : Si vous avez simplement besoin de générer du texte, alors un LLM comme GPT-3 peut faire le job sans sourciller. Par exemple, pour la rédaction d’articles, de fiction ou même de contenu marketing, un LLM pur suffit souvent. En revanche, si votre projet nécessite d’extraire des informations précises d’une base de données complexe, un système RAG devient indispensable. Ce dernier utilise des techniques de récupération pour fournir des réponses contextuelles et pertinentes.
  • Précision factuelle : Un LLM peut parfois être une vraie moulinette à générer des textes, mais il a ses limites en matière de véracité. Pour des applications où la précision est cruciale (comme dans le secteur médical ou juridique), un système RAG pourra se référer à des données certifiées pour garantir l’exactitude. Vous avez un FAQ ou un support client à gérer ? C’est le RAG qui est votre allié pour des réponses ancrées dans des connaissances vérifiables.
  • Volume de données : Pour les tâches simples avec un volume de données raisonnable, un LLM suffit amplement. Mais si vous traitez une montagne d’informations ou des documents variés, un RAG s’assurera que vous ne perdez rien en route, en intégrant des cordes vocales multiples dans la conversation.
  • Autonomie souhaitée : Les AI Agents brillent quand il s’agit d’autonomie. Si votre projet implique des interactions prolongées, une orchestration complexe ou des solutions multi-modulaires, un AI Agent est la voie à suivre. Ces agents autonomes peuvent gérer plusieurs tâches interconnectées et simuler une conversation humaine de manière engageante.

Un guide simple peut vous aider à visualiser ces nuances :


Critère                  | LLM                | RAG                 | AI Agent
-------------------------|--------------------|---------------------|----------------------
Complexité               | Faible              | Élevée              | Très Élevée
Précision                | Variable            | Haute               | Variable
Volume de données        | Faible à moyen      | Élevé               | Très Élevé
Autonomie                | Aucune              | Limitée             | Élevée

Chaque projet est unique, donc encore une fois, il n’y a pas de solution unique. Évaluer ces critères peut vous aider à faire le choix qui répondra le mieux à vos besoins métiers.

Faut-il maîtriser LLM, RAG et AI Agents pour réussir en IA générative aujourd’hui ?

Les LLMs, RAG et AI Agents sont les briques essentielles de l’IA générative moderne, chacune répondant à des besoins spécifiques. Maîtriser un LLM suffit pour du contenu basique, mais le RAG élève la pertinence en ancrant la génération sur des données fiables. Quant aux AI Agents, ils ouvrent la voie à des applications autonomes avancées et personnalisées. Comprendre leur complémentarité et leurs limites, c’est garantir la réussite de projets IA performants et durables, en exploitant au mieux les capacités techniques et la valeur métier.

FAQ

Qu’est-ce qu’un LLM en IA générative ?

Un LLM (Large Language Model) est un modèle de langage entraîné sur un large volume de textes pour générer du contenu cohérent, répondre à des questions ou dialoguer, comme GPT-3 ou GPT-4. Il fonctionne principalement sur la génération de texte basée sur les statistiques apprises lors de son entraînement.

Pourquoi utiliser le RAG plutôt qu’un LLM seul ?

Le RAG combine l’expertise d’un LLM avec une base de données externe, ce qui permet de fournir des réponses plus précises et actualisées. Il réduit aussi les hallucinations fréquentes dans les LLMs en s’appuyant sur des données réelles lors de la génération.

Que sont exactement les AI Agents ?

Les AI Agents sont des systèmes autonomes qui combinent plusieurs LLMs, mécanismes RAG, et outils d’automatisation pour exécuter des tâches complexes de manière indépendante, en prenant des décisions et en orchestrant des flux de travail intelligents.

Quels outils permettent de développer un RAG ou un AI Agent ?

Des frameworks comme LangChain pour Python et Node.js, ainsi que des bases vectorielles comme Pinecone ou Weaviate, facilitent la création de systèmes RAG et AI Agents en intégrant LLMs, bases de données et workflows d’automatisation.

Comment choisir entre LLM, RAG et AI Agents pour un projet d’IA ?

Le choix dépend du besoin en précision, complexité et autonomie. Un LLM suffit pour générer du texte simple. Un RAG est nécessaire pour des réponses fiables liées à des bases de données. Un AI Agent est indiqué pour automatiser des tâches complexes impliquant interaction et décision multisystème.

 

 

A propos de l’auteur

Franck Scandolera, consultant expert en IA générative, Data Engineering et automatisation, accompagne depuis plus de 10 ans des entreprises dans la mise en place de solutions techniques robustes et adaptées. Responsable de l’agence webAnalyste et formateur en IA et data, il développe des workflows intelligents intégrant LLMs, RAG et AI Agents pour rendre la donnée accessible et actionnable. Son approche pragmatique et orientée résultats fait référence dans le secteur francophone.

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