Comment exécuter Server-side Google Tag Manager en local facilement ?

Installer Server-side Google Tag Manager (GTM) en local est possible grâce à Docker Desktop et au projet DataLayer Relay. Cette méthode vous permet de tester et optimiser votre configuration server-side GTM sans hébergement externe, un vrai gain pour vos développements.

3 principaux points à retenir.

  • Docker Desktop permet une installation locale complète de Server-side GTM sans serveur cloud.
  • DataLayer Relay simplifie la collecte et le transfert des événements dataLayer vers GTM server-side en local.
  • Cette approche réduit les coûts et facilite les tests avant déploiement en production.

Quels sont les prérequis pour installer GTM server-side en local ?

Pour plonger tête première dans l’installation de Google Tag Manager Server-side en local, il n’y a pas de mystère : deux éléments clés sont indispensables. Premièrement, assurez-vous d’avoir installé Docker Desktop sur votre machine. Pourquoi Docker Desktop, demandez-vous ? Simplement pour son interface conviviale qui facilite la gestion des conteneurs sans vous plonger dans les profondeurs tortueuses de la ligne de commande. Franchement, à quoi bon se compliquer la vie ? Le plan personnel de Docker est gratuit et vous fournit tout ce qu’il vous faut pour démarrer.

Ensuite, direction GitHub pour cloner le dépôt DataLayer Relay. Ce dépôt renferme toute la configuration et les scripts nécessaires pour un déploiement local efficace. Cela vous donne accès à un projet déjà préparé, ce qui est un gain de temps énorme, surtout si vous êtes encore en train de jongler avec les bases du serveur. Vous pourrez l’explorer, le modifier et, surtout, vous attaquer aux tests sans craindre d’impacter un environnement de production.

Voici une petite commande pour cloner le dépôt :

Entre nous, vous avez de la data partout, mais rien de vraiment clair ? Un expert data analytics engineering comme moi peut tout connecter. On attaque quand ?

git clone https://github.com/justushamalainen/datalayer-relay.git

Si vous préférez éviter une mémoire de votre machine trop encombrée, n’hésitez pas à optimiser vos paramètres dans Docker Desktop. Par exemple, vous pouvez désactiver le démarrage automatique de Docker Desktop lors de la connexion à votre ordinateur dans les préférences générales.

Vous êtes maintenant prêt à passer à l’étape suivante et à configurer votre environnement. Pour vous donner un aperçu plus large des possibilités de Google Tag Manager, créez des connexions intéressantes en explorant plus d’options, par exemple sur ce site. Soyez audacieux, prenez des notes, et préparez-vous à découvrir des trésors d’informations qui pourraient révolutionner votre gestion des tags !

Comment configurer l’environnement pour le déploiement local ?

Comme on dit, un bon menuisier mesure deux fois et coupe une fois. Avant de se lancer dans le déploiement local de Google Tag Manager (GTM), il faut d’abord bien utiliser Dickspace de configuration. Alors, comment fait-on ? Ça commence par copier ce fameux fichier .env.example en .env. Pas de panique, c’est simple comme bonjour !

# Copiez le fichier exemple
$ cp .env.example .env

Une fois que vous avez fait ça, ouvrez le fichier que vous venez de créer. Vous pouvez utiliser l’éditeur de votre choix, que ce soit un sublime Emacs lunatique ou un simple Notepad. Ce qui est important, c’est que vous modifiez les valeurs pour qu’elles correspondent à votre configuration spécifique : la chaîne de configuration de conteneur et votre identifiant GA4. Pourquoi tant de détails, me direz-vous ? Eh bien, car sans ces valeurs clefs, votre serveur local ne saura pas à quel saint se vouer lorsque vous tenterez de le relier à votre conteneur GTM et à votre propriété Google Analytics 4.

Voici comment cela se présente typiquement dans le fichier .env :

# Récupérez cela dans GTM Admin > Container Settings
CONTAINER_CONFIG=your_container_config_here

# Votre ID GA4 (ex. G-ABC123XYZ)
GA4_PROPERTY=G-ABC123XYZ

Pensez à bien sauvegarder vos modifications une fois que vous avez terminé. Vous voilà désormais avec un environnement prêt à accueillir le grand déploiement local ! Pour rendre votre expérience agréable, je recommande de consulter la documentation de Google sur la gestion des configurations, vous y trouverez sans doute des pépites qui faciliteront votre vie. Vous pouvez y jeter un œil ici.

Assurez-vous de bien vérifier chaque détail : une simple lettre de travers et tout peut s’écrouler. Préparez-vous maintenant à construire votre image Docker et à faire monter le serveur, car c’est là que la magie opère !

Comment lancer et tester Server-side GTM sur localhost ?

Pour lancer et tester Server-side Google Tag Manager sur localhost sans prise de tête, Docker Desktop sera ton meilleur allié. Démarre d’abord ton Docker, puis rends-toi dans le terminal et navigue jusqu’au dossier du projet que tu as cloné. Une fois dans le bon répertoire, la magie s’opère : exécute la commande suivante

docker-compose up -d

Cette commande va construire ton image et démarrer les conteneurs nécessaires. Cela ne prend généralement pas longtemps, alors prépare-toi à voir la lumières s’allumer bientôt dans ta tête. Une fois que tout est en marche, tu peux vérifier l’état de ton déploiement dans l’interface de Docker Desktop.

Pour t’assurer que le tout fonctionne comme sur des roulettes, teste les URLs suivantes dans ton navigateur :

  • https://localhost:8888/healthy
  • https://localhost:8889/healthy

Ces URLs devraient te retourner simplement le mot ok. Si tu vois ça, c’est que tout est en ordre et que ton serveur fonctionne correctement. C’est un peu comme obtenir une note à un examen : si tu es prêt, tout doit couler de source!

Une fois ces vérifications faites, il est temps d’activer le mode Preview dans Google Tag Manager. Va dans la configuration de ton conteneur GTM, choisis l’URL localhost, et clique sur Preview. L’outil va ouvrir un nouvel onglet avec l’interface de Tag Assistant sur https://localhost:8888. Encore quelques clics ici et là, et tu pourras envoyer des requêtes tests pour vérifier que tout est en ordre.

En cas de doutes ou de soucis, n’hésite pas à te référer à des ressources en ligne, comme cette page pertinente ici qui peut t’apporter un éclairage précieux.

À quoi sert DataLayer Relay dans cette configuration locale ?

Le DataLayer Relay est un outil essentiel dans cette configuration locale, car il automatise la collecte des objets dataLayer et leur envoi vers votre conteneur Google Tag Manager server-side via GA4. C’est un peu comme avoir un assistant virtuel qui s’assure que toutes vos données sont bien rangées au bon endroit, sans que vous ayez besoin d’y penser ! Cela réduit considérablement la complexité associée à une implémentation côté client, permettant ainsi de se concentrer pleinement sur l’analyse des données. En effet, cette architecture limite les points de défaillance potentiels et renforce la cohérence des données qui sont envoyées à vos partenaires marketing.

Alors, comment tester tout cela dans cette configuration locale ? Une des premières étapes est d’explorer la page http://localhost:3000. Sur cette page, vous pourrez exécuter des actions qui déclenchent des événements dataLayer. Chaque fois que vous cliquez sur un bouton ou interagissez avec les éléments sur la page, des objets dataLayer sont poussés en arrière-plan. La magie opère alors : ces événements sont automatiquement envoyés à votre instance server-side GTM. Il s’agit d’une démonstration impressionnante de la façon dont les données peuvent circuler sans effort, ce qui simplifie les intégrations et améliore la fiabilité des données.

Une fois que vous avez effectué ces tests, vous pouvez rapidement vérifier les résultats dans le mode Preview de votre serveur GTM. Cela vous permettra de voir en temps réel comment vos événements sont traités et envoyés, tout en vous assurant que la configuration que vous avez mise en place fonctionne précisément comme prévu. Pour les développeurs qui maîtrisent bien la configuration de leur dataLayer, cette solution s’avère être un précieux allié qui facilite le suivi et l’analyse des données, tout en gardant le contrôle et la transparence sur le processus d’envoi.

Pour une compréhension plus approfondie de l’ensemble de ce mécanisme, vous pouvez consulter la documentation officielle de Google sur le sujet ici.

Quelles limitations et solutions pour local Server-side GTM ?

Quand on parle de déploiement local de Google Tag Manager côté serveur, il faut d’abord s’attaquer à une contrainte qui peut sembler technique mais qui est cruciale : la gestion des ports. En effet, le paramètre server_container_url pose problème lorsque vous essayez d’utiliser une adresse locale incluant un port. GTM a du mal à interpréter ça, et devinez quoi ? Cela peut entraîner l’échec des envois d’événements. C’est comme vouloir rentrer dans une pièce par une porte trop étroite – ça ne passe tout simplement pas !

Alors quelle solution s’offre à nous ? La meilleure approche recommandée consiste à recourir à transport_url. Certes, cette méthode a moins de fonctionnalités, mais elle reste la plus stable en termes de performance. C’est un bon compromis quand on veut éviter des complications techniques qui peuvent faire perdre un temps précieux.

Pour ceux qui désirent aller plus loin, il existe d’autres astuces plus avancées. Par exemple, configurer un reverse proxy Nginx peut s’avérer très utile. En créant un sous-domaine personnalisé qui pointe vers localhost, vous pouvez contourner la limitation des ports sans avoir à modifier vos DNS. Imaginez un sous-domaine tel que https://testing.your.website qui fonctionne aussi bien que si vous étiez en production. Cela ouvre la porte à un déploiement local plus fluide et intuitif, sans avoir à jongler avec la complexité d’un environnement de test mal configuré.

En utilisant ces solutions, vous transformez un système qui pourrait être une source de frustration en un environnement de test puissant et flexible. Et qui sait, cela pourrait même vous inspirer de nouvelles idées sur la gestion des données et l’optimisation des flux de travail dans votre projet GTM. Pour explorer plus en profondeur le sujet et affiner votre compréhension des enjeux de tagging côté serveur, jetez un œil à cet article enrichissant.

Prêt à déployer Server-side GTM localement pour booster vos tests ?

Installer Server-side Google Tag Manager localement avec Docker et DataLayer Relay offre une plateforme indépendante de tout hébergement externe pour tester et affiner vos configurations server-side. Cette méthode économise du temps et des coûts, tout en garantissant la maîtrise complète de votre infrastructure de taggage. En maîtrisant ce setup, vous gagnez en assurance avant de migrer vers un environnement cloud ou production. Bref, c’est un incontournable pour ceux qui prennent au sérieux l’efficacité et la qualité de leur data marketing.

FAQ

Qu’est-ce que Server-side Google Tag Manager en local ?

C’est une installation de Google Tag Manager côté serveur qui tourne sur votre ordinateur via Docker, permettant de tester et développer vos configurations sans serveur cloud.

Pourquoi utiliser Docker Desktop pour cette installation ?

Docker Desktop simplifie la gestion des conteneurs et intègre tous les outils nécessaires pour lancer Server-side GTM localement avec interface graphique et gestion facile.

Quel rôle joue DataLayer Relay ?

DataLayer Relay collecte les événements pushés dans le dataLayer et les transmet automatiquement au serveur GTM local, facilitant la gestion des données côté serveur.

Comment résoudre les problèmes liés au port localhost dans GTM ?

Le port dans ‘server_container_url’ pose problème car il est ignoré. La solution est d’utiliser ‘transport_url’ ou un reverse proxy pour simuler un domaine, contournant cette limitation.

Est-ce que cette solution est adaptée pour la production ?

Non, c’est idéal pour le développement et les tests locaux. Pour la production, préférez un déploiement sur Google Cloud Run ou un autre service cloud dédié.

 

 

A propos de l’auteur

Franck Scandolera, responsable de l’agence webAnalyste et formateur indépendant, cumule plus de dix ans d’expérience en Web Analytics et Data Engineering. Spécialiste reconnu des solutions server-side comme Google Tag Manager, il accompagne agences et entreprises partout en France, Suisse et Belgique à automatiser et sécuriser leurs données marketing, avec une expertise pointue en compliance RGPD et infrastructures cloud.

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